Biographie

MUSIQUE BENINOISE

La musique béninoise est moins connue à l'étranger que d'autres musiques africaines, cependant quelques-uns de ses artistes sont de grandes stars internationales comme Angélique Kidjo Wally Badarou, Jesse Franklin(William Gomez), ou encore Gnonnas Pedro. Même s'il y a des rythmes et des courants musicaux propres au pays (Tchinck, Soyoyo, Zekede, etc …), il est vrai qu'à l'international ils ne sont pas très repris. N'oublions cependant pas que de grands courants musicaux comme différents types de Salsa par exemple prennent leurs racines dans les rythmes animistes et de cérémonies Vodoun et Orishas du Bénin. Ces rythmes sont donc encore très présents aux Antilles (Cuba, Haïti, Puerto Rico, Jamaïque) et en Amérique du Sud (Brésil…). Il faut également noter que le mouvement hip hop est assez présent aussi au Bénin depuis quelques années auprès de la jeunesse : le mélange francophone, anglophone et traditionnel donne d'ailleurs des styles assez remarquables.

  • La génération de la Dance Funk Decade : Jesse Franklin(William Gomez), avec une expérience entièrement reconnue sur toutes les ondes radios européennes, américaines, australiennes et Japonaises(sur des labels "majors" comme Carrère, DiscAZ, Ricordi, arista, Geffen, BMG, A&M records.
  • Les populaires : Vivi l'Internationale, Isbath Madou, Sophie Edia, El Rego, Jean Adagbenon, Gangbé Brass Band, Robinson Sipa, Nel Oliver, Bless Antonio, Affo Love, Richard Flash, Ricos Campos, Ras Bawa, Alèkpéhanhou, Gbézé…
  • Le mouvement Hip Hop - RNB : Zeynab, Nila, Secteur Trema, Dibi Dobo, Pépé Oleka, Kuamy Mensah, Afafa, Rabbi Slo, Petit Miguelito, Diamant Noir, Cotonou City Crew, Ardiess, H2O, Dhalai-k, Kaysee Montejàno, LKS-Clan, Esprit Neg, Nasty Nesta, Blaaz, BMG Yari, Duce, Moona, Riss cool, Sakpata Boys…

Le zouk : Richard flash, Martin Hod

 

 


BIOGRAPHIE ARDIESS

Ardiess vient du mot Hardiesse qui est la qualité d’une personne hardie donc audacieux. « L’audace c’est ce qui nous caractérise. On aime les défis » disaient-ils fièrement. Une vingtaine au départ, ils sont passés à 9 pour finir à 5 depuis 2002.
Crée en 1996, ardiess est l’un des groupes phare du Bénin et de notre continent. Depuis 7 ans, ils ont mis sur pied le festival Kankpé du coté de Cotonou, le seul festival de hip hop d’envergure sur le continent qui est géré de bout en bout par des rappeurs.

Kamerhiphop.com : L’archange, Dave 2, Fuzajay, Grizzly, Magic, Melcky, Logozo, Surah, Fuzajay, 9 rappeurs? Ça me rappelle les Wu Tang Clan. Comment vous vous êtes rencontrés ?
Ardiess Posse : 
Le 9ème est BIG MELODY. On s’est croisé sur un casting pour la sélection des rappeurs en vue de la réalisation à leur profit d’une maquette de 02 titres et de la tenue d’un podium hip hop. En raison des affinités qui se sont développées entre nous on a décidé d’unir nos destins. A l’époque on était près d’une vingtaine. En raison des difficultés du terrain et des parcours scolaires divergents le nombre a été réduit à  9. Ensuite il y a eu un 2ème mouvement de départ, FUZA JAY est parti à Conakry, BIG MELODY, DAVE II etSURAH en France et on s’est retrouvé à 05 depuis 2002.

Ardiess vient du mot Hardiesse qui signifie quelqu’un qui manifeste l’audace. Alors êtes-vous audacieux ?
Toujours c’est ce qui nous caractérise. On aime les défis. Ainsi on n’a pas hésité à tourner le dos à la sécurité d’être artiste au sein d’une structure de production pour se lancer dans l’autoproduction depuis 03 albums. On a créé le seul festival de hip hop d’envergure sur le continent qui est géré de bout en bout par des rappeurs. On a tellement connu de coups durs que peu de choses peuvent nous effrayer.

Vous dites entré dans le rap avec la foi, si je comprends bien vous êtes hip hop for life ?
C’est ça ! Même si comme notre musique le démontre on ne veut pas cloisonner notre inspiration et enfermer notre hip hop dans un ghetto

Vous dites dans votre biographie, je cite « nous sommes des jeunes africains tournés vers la modernité, qui n’oublie pas leurs racines », ça veut dire que Ardiess prône un hip hop ethnique au détriment du bling bling prôné par les ricains ?
Pas du tout ! On est contre ces antagonismes inutiles, chacun fait son rap comme il le sent ! Notre rap tend vers l’universalité tout en reflétant ce que nous sommes. Cette double démarche est très importante pour nous. Et on n’a aucun complexe à être so fresh and so clean !
Même si c’est difficile de trouver le juste équilibre, très difficile même !

Vous avez fait parti de la compile « coupé décalé mania » aux cotés des artistes tels : les garagistes, Erickson Zoulou, DJ Lewis, lino Versace, Factor X, Jacky Brown, Youssoufa, Alibi Montana et bien d’autres. Une compile aussi éclectique, qu’est ce qu’elle vous a apporté de plus en notoriété ?
Ben ! D’être plus connu tout amplement ! La compile a touché un public plus large que le nôtre au sens strict. On a donc agrandi notre zone d’impact. La preuve on en parle sur ce site où on n’était pas présent.

Succès et solidarité « double S », ce slogan tient toujours ? 
Toujours : c’est une incitation pour chacun de nous à se dépasser individuellement pour atteindre les succès et une invitation à la cohésion pour partager ensemble le bien être supplémentaire que cela induit.

Ardiess groupe de rap, ardiess organisateur de festival, comment arrivez-vous à gérer tout cela ?
Ce n’est pas une mince affaire parce que pendant plusieurs mois dans l’année on dit mettre notre carrière entre parenthèses pour nous concentrer sur le festival. Parfois on se dit que sans ce festival on aurait pu se réaliser davantage en tant que groupe. Mais en même temps c’est un formidable instrument qui est à notre disposition qui donne du prestige à Ardiess et nous a permis de réaliser de connections avec de nombreux artistes internationaux et des institutions qui soutiennent la culture.

Festival kankpé 7 bougies déjà, alors quel bilan ?
07 ans c’est l’âge de la raison. On est fier d’avoir fait de Cotonou une plate forme pour le rap en Afrique. Ce serait fastidieux de citer les grands rappeurs qui on brûlé les planches de hip hop kankpé ça pousse les rappeurs béninois à travailler dur ça les motive ça structure le paysage. C’est maintenant un des festivals incontournables en Afrique de l’Ouest mais nous devons mieux le médiatiser au plan international.

Pourquoi c’est seulement à la 7e édition que vous avez invité les hip hoppeurs camerounais ?
C’est une question d’opportunités, ce n’est pas l’envie qui manquait. Il y a belle lurette qu’on sait qu’il y a des rappeurs de qualité au Cameroun

A quand un spectacle au Cameroun ?
Dès qu’un promoteur nous invitera. On est totalement open.

Il parait que l’artiste Sam Fan Thomas, serait votre mentor et que Leo T serait votre communicateur ?
D’où tenez-vous ça ? Sam Fan Thomas est un artiste dont on respecte le travail, mais c’est tout. Léo n’est pas le communicateur du groupe Ardiess par contre il est un des animateurs attitrés de tous les événements que Ardiess Productions organise depuis près de 04 ans. C’est la famille.

Apparemment vous aimez bien travailler avec les camerounais ?
C’est la compétence d’abord qui prime pour nous la nationalité est un détail. Africa must be one !

Comment trouvez-vous le niveau de notre hip hop ?
Il est bon et il commence à se faire une place au plan international. Des clips de bonne facture sont diffusés sur TRACE TV. On connaît bien Krotal, Lady B, Ak sang Grave et dernièrement on découvert Sultan OShimminh.

Quels sont vos projets immédiats ?
Une tournée internationale avec l’ONG international PLAN en compagnie du collectif AURA du 26 avril au 03 mai. Dans la 2ème quinzaine de mai nous serons à Libreville invités pour la 1ère édition d’Africastar organisé par Claudy SIAR. Nous en profiterons pour lancer notre dernier album en date le « 5 majeur » au Gabon.

Un contact pour vos nombreux fans ?
Nous les invitons à visiter notre website : 
www.ardiess5.net sur le lequel ils peuvent notamment télécharger des sons et des photos du groupe et nous écrire également.

Votre mot de fin ?
Le hip hop africain est trop fort ! Merci de la promouvoir la route est longue mais on ne lâche rien

 

BIOGRAPHIE ANGELIQUE KIDJO

Carmen Angélique Bonneaventure Kidjo est une chanteuse béninoise, née le 14 juillet 1960 à Cotonou, quelques semaines avant l'indépendance de l'ex-Dahomey, connue pour la diversité de ses influences musicales et l’originalité de ses clips. Également auteur et compositeur, elle est lauréate des Grammy Awards à plusieurs reprises. Parmi ses succès, on trouve les chansons Agolo, We We, Adouma, Wombo Lombo, Afirika et Batonga. La BBC l'a incluse dans sa liste des 50 icônes du continent africain. Time Magazine l'a appelée la Première Diva Africaine1 et elle fait partie de la liste établie par The Guardian des 100 femmes les plus influentes au monde2.

Ses influences musicales sont la pop africaine, la musique des Caraïbes, le zouk, la rumba congolaise, le jazz, le gospel, et les styles latins. Elle est inspirée aussi par les artistes qui ont bercé son enfance : Bella Bellow, James Brown, Aretha Franklin, Jimi Hendrix, Miriam Makeba et Carlos Santana.

Kidjo parle couramment le fon, le français, le yoruba et l'anglais. Elle chante dans ses quatre langues . Sa chanson Malaika, de l'album Logozo, est en swahili. Elle utilise souvent la technique vocale Zilin et le Vocalese.

Angélique Kidjo est née à Cotonou, au Bénin. Son père est un Fon de Ouidah receveur des Postes et sa mère, Yorouba, directrice d'une troupe de théâtre et femme d'affaires avertie3. Ils sont dix enfants et est la septième, ils écoutent des vinyles comme comme Johnny Hallyday, Claude François et apprend l'anglais à l'école . Dès l’âge de six ans, elle intègre la troupe de théâtre de sa mère, ce qui fait naître en elle le goût pour les musiques et les danses traditionnelles. Elle commence à chanter au sein du groupe Les Sphinx et, adolescente, rencontre le succès grâce à son adaptation pour la radio nationale de la chanson de Miriam Makeba Les Trois Z. Elle enregistre ensuite l’album Pretty avec l’aide de son frère et du producteur camerounais Ekambi Brilliant. Cet album contient les chansons Ninive, Gbe Agossi et un hommage à Bella Bellow, une chanteuse togolaise qui fut l'une de ses sources d’inspiration. Le succès de cet album lui permit de faire une grande tournée en Afrique de l’Ouest. Les conflits politiques incessants au Bénin l’empêchent de poursuivre sa carrière de façon indépendante dans son propre pays. Elle écoute des chansons

En 1983, elle s'installe à Paris, où naît sa fille en 1993. Tout en travaillant pour payer ses frais de scolarité, Angélique Kidjo suit des cours de chant au CIM, une école de jazz parisienne réputée. Elle y rencontre son futur mari Jean Hebrail, musicien et compositeur, avec qui elle écrit la majeure partie de sa musique. Elle est initié à un nouveau rapport avec le français par l'écoute de Jacques Higelin, Serge Gainsbourgou Claude Nougaro4 D’abord choriste de groupes africains de Paris, elle devient en 1985 la chanteuse du groupe de Jazz africain Pili Pili formé par le pianiste néerlandais Jasper van 't Hof. Elle collabore à trois albums de Pili Pili : Jakko (1987), Be In Two Minds (1988, produit par Marlon Klein) et Hôtel Babo (1990). Elle enregistre un album solo, Parakou, pour le label de Jazz Open.

Angélique Kidjo est alors découverte à Paris par Chris Blackwell, le fondateur jamaïcain de Island Records, la maison de disques de Bob Marley et U2. Il la signe en 1991 sur son label Mango. Elle enregistre quatre albums chez Island, jusqu'au départ de Chris Blackwell. En 2000, elle signe un contrat à New York avec le label Columbia Records, pour lequel elle enregistre deux albums.

En 1998, elle s’installe aux États-Unis, où elle est d'abord étonnée que son public soit essentiellement blanc, son mariage avec un Européen (Jean Hébrail) étant mal admis par la communauté afro-américaine. Elle connait ensuite un succès partagé couronné en 2007 par un Grammy Awards5.

En 1996, elle chante au Concert du Prix Nobel de la Paix, qui rend hommage à Carlos Filipe Ximenes Belo et à José Ramos-Horta pour leur action au Timor oriental. En 1998, elle participe à la tournée Lilith Fair de Sarah McLachlan. En 2002, elle chante au Concert du Prix Nobel de la Paix en hommage au Président américain Jimmy Carter. En février 2003, Angélique interprète "Voodoo Child (Slight Return)" de Jimi Hendrix au Radio City Music Hall de New York aux côtés de la légende du Chicago Blues Buddy Guy et du guitariste Vernon Reid (de Living Colour) pour le film, produit par Martin Scorsese, Lightning In A Bottle: One Night In The History Of The Blues, un documentaire sur l’histoire du blues avec de nombreux artistes de Rock, de Rap et de Blues.

En novembre 2003, Angélique Kidjo chante à Cape Town, en Afrique Du Sud, avec Peter Gabriel et Youssou N’Dour au grand concert pour la fondation de Nelson Mandela, 46664. En mai 2004 elle participe au concert « We Are The Future » produit par Quincy Jones à Rome devant 400 000 personnes. Le spectacle a lieu au cirque Maxime avec la participation d’Oprah Winfrey, Alicia Keys, Andrea Bocelli, Herbie Hancock, Angelina Jolie et d’autres stars internationales. En mars 2005, elle chante devant 50 000 personnes lors du concert Africa Live de Dakar organisé par Youssou N’Dour pour lutter contre le paludisme avec la participation d’un grand nombre de stars africaines. En juin 2005, elle participe au concert Live 8 présenté par Angelina Jolie et Peter Gabriel à Cornwall au Royaume-Uni. En 2007, elle fait une reprise de la chanson Happy Christmas (War Is Over) de John Lennon avec sa fille pour la compilation Instant Karma: The Amnesty International Campaign to Save Darfur.

Elle part en tournée en Amérique du Nord en 2007, avec Josh Groban. Le 7 juillet 2007, Kidjo a chanté au South African leg pour Live Earth. Annie Lennox s’est jointe à Angélique Kidjo et à 22 autres chanteuses sur la chanson SING pour la lutte contre la transmission du VIH de la mère au nouveau-né en Afrique.

Angélique Kidjo a chanté au 75e anniversaire de Quincy Jones lors du Festival de Jazz de Montreux en juillet 2008. Elle a fait son premier concert au célèbre Carnegie Hall de New York le 1er novembre 2008 et a joué au Royal Albert Hall de Londres pour la première fois le 26 novembre 2008 aux côtés de Hugh Masekela pour les African Stars, concert au profit de VSO. Angélique Kidjo est l'un des interprètes de la vidéo Price of Silence produite par Amnesty International à l’occasion des 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

À la suite de son engagement pour la campagne de Barack Obama, elle participe le 20 janvier 2009 à l'African Diaspora Inaugural Ball, un des bals organisés à Washington lors de l'investiture présidentielle6.

Elle participe le 10 juin 2010 au concert de lancement de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud aux côtés de Shakira, Alicia Keys et Black Eyed Peas7

Engagements citoyens

Angélique Kidjo est une Ambassadrice de Bonne Volonté de l’UNICEF depuis 20028. Avec l’UNICEF, elle a visité de nombreux pays en Afrique. On trouve les comptes-rendus de ses voyages sur le site Web de l’UNICEF9.

Kidjo a créé a Fondation Batonga10, qui soutient les études secondaires de jeunes filles africaines afin qu’elles puissent prendre part au développement en Afrique. La fondation offre des bourses, augmente le nombre d’admissions, veille à l’amélioration du niveau des professeurs, procure aux écoles des fournitures, encourage des programmes de mentors, explore les méthodes d’enseignements alternatives et milite pour la prise de conscience de l’importance de l’éducation des filles.

Elle a fait campagne au côté d’Oxfam lors de la conférence de l’OMC à Hong Kong en 2005 pour la promotion du commerce équitable et a voyagé avec Oxfam au Nord du Kenya ainsi qu’aux frontières du Darfour et du Tchad avec Mary Robinson en 2007. Angélique et sa fille participent au tournage de la vidéo In My Name avec Will I Am des Black Eyed Peas.

Elle a remis le prix de la Mo Ibrahim Foundation pour « Achievement in African Leadership » à Alexandrie, en Égypte, le 26 novembre 2007 et le 15 novembre 2008.

Le 28 septembre 2009, l’UNICEF et Pampers ont lancé une campagne pour éliminer le tétanos11 et ont demandé à Angélique Kidjo de composer la chanson You Can Count On Me. Chaque téléchargement de la chanson offre une vaccination contre le tétanos à une jeune mère en Afrique.

Angélique Kidjo a enregistré une vidéo sur sa chanson Agolo et avec les images de Yann Arthus-Bertrand pour la campagne sur l'environnement des Nations unies « Seal the Deal12 ».

Albums de sa carrière internationale

Logozo

Logozo est le premier album d'Angélique Kidjo pour Island Records, enregistré entre Miami et Paris. Il a été produit par le batteur de Miami Sound Machine, Joe Galdo avec Branford Marsalis et Manu Dibango aux saxophones. L’album sort dans le monde entier en 1991 et devient numéro un sur le classement des meilleures ventes World Music du Billboard. Sortent ensuite des vidéos pour les simples We We et Batonga, et Angélique commence sa première tournée mondiale et joue dans un grand nombre de festivals internationaux. et elle finit son tour de chant par un concert à l'Olympia, à Paris, le 31 octobre 1992.

Aye

Sorti en 1994, l’album Aye a été produit par David Z à Paisley Park, le studio de Prince à Minneapolis et par Will Mowat au studio Soul To Soul de Londres. On y trouve le simple Agolo, dont la vidéo est nominée aux Grammy Awards en 1995.

Fifa

Angélique Kidjo et Jean Hebrail parcourent le Bénin en 1995 pour enregistrer les rythmes traditionnels qui serviront de base à l’album Fifa sorti en 1996. Carlos Santana joue sur la chanson Naïma qu’Angélique Kidjo a dédiée à sa fille (née en 1993). Le simple Wombo Lombo et sa vidéo sont largement diffusés sur les radios et les chaines de télévision africaines.

En 1998, Angélique Kidjo commence une trilogie d’albums (Oremi, Black Ivory Soul et Oyaya) qui vont explorer les racines africaines de la musique des Amériques en suivant les routes de l’esclavage.

Oremi

Produit par Peter Mokran, enregistré à New York, Oremi mélange les influences africaines et noire-américaines. Cassandra Wilson, Branford Marsalis, Kelly Price et Kenny Kirkland ont collaboré avec Angélique sur ce projet. La première chanson de l’album est une reprise de Voodoo Chile de Jimi Hendrix. La chanson Yaki Yaki extraite de l'album est utilisée pour la bande originale du film Bimboland.

Black ivory Soul

En 2002, Angélique s’installe à Salvador de Bahia dans le Nordeste du Brésil pour enregistrer les rythmes de cet album inspiré par la culture afro-brésilienne. Elle travaille avec les compositeurs renommés comme Carlinhos Brown et Vinicius Cantuaria. Sur la version brésilienne de l’album, Gilberto Gil chante en duo sur Refavela et Daniela Mercury sur Tumba. Dave Matthews chante sur la chanson Iwoya.

Oyaya!

Produit par Steve Berlin de Los Lobos et par le pianiste d’origine cubaine Alberto Salas, Oyaya! sort en 2004. Oyaya! doit beaucoup aux musiques d’Amérique latine et des Caraïbes qui se mélangent aux guitares africaines. Le chanteur d’origine guyanaise Henri Salvador, qui avait 86 ans à l’époque de l’enregistrement, se joint à Angélique sur la chanson Le Monde Comme Un Bébé.

Djin Djin

Avec l’album Djin Djin sorti le 1er mai 2007, Angélique effectue un retour aux sources de ses racines béninoises. Un grand nombre d’artistes internationaux collaborent à ce projet : Josh Groban, Carlos Santana, Alicia Keys, Joss Stone, Peter Gabriel, Amadou & Mariam, Ziggy Marley et Branford Marsalis. Le titre, Djin Djin, évoque un son de cloche qui célèbre l’arrivée d’un nouveau jour pour le continent africain. L’album est produit par Tony Visconti, connu pour son travail aux côtés des Rita Mitsouko, David Bowie, Morrissey, et T. Rex, entre autres. Djin Djin a gagné Grammy pour « Best Contemporary World Music » album (meilleur album de musique du monde contemporain) et un « NAACP Image Award » récompensant les œuvres des Noirs américains

Õÿö

Õÿö sort en Europe le 19 janvier 2010. L'album rend hommage à la musique qui a bercé l'enfance d'Angelique Kidjo au Bénin. C'est un mélange de musique traditionnelle, de reprises de Miriam Makeba, de chansons soul des années 1960 et 70 et aussi d'une chanson de Bollywood. Dianne Reeves chante sur le titre d'Aretha Franklin Baby I Love You, Bono (U2) et John Legend sur la reprise de Curtis Mayfield Move On Up et le trompétiste Roy Hargrove sur Samba Pati, une composition de Carlos Santana. Produit par Angelique Kidjo et Jean Hebrail, l'album a été arrangé avec la participation du guitariste béninois Lionel Loueke.

 


BIOGRAPHIE DE DIBI DOBO

Dibi fait ses débuts à Cotonou au Bénin dans le groupe Déf Lyrics, groupe de jeunes artistes, avec l’ambition de révolutionner le monde de la musique africaine. Dibi Dobo se démarque des autres membres du groupe et se dirige rapidement vers une carrière solo. Il attache une grande importance aux textes qu’il rédige lui-même. Ses influences musicales sont diversifiées et variées, rap et r ‘n’b sur fond de rythmes et sonorités africaines. Il cherche a développé son art, à exporter sa musique hors du continent africain. Soutenue par d’autres artistes africains et européens, Il collabore avec des artistes tels que Kamnouze, dj Arafat et Singuila avec qui il enregistre le titre « African Fiesta », bien reçu par le public depuis sa sortie. Dibi Dobo est un artiste extrêmement solliciter par le public qui lui permis d’obtenir des récompenses, notamment, sa nomination aux Kora Awards et le prix du meilleur album Hip-Hop aux Bénin Golden Awards.Il prépare actuellement son second album avec deux single deja lancé.KINKLIN et AKONKPIKPAN.

 


BIOGRAPHIE DE BLAAZ

Blaaz, de son vrai nom Nabil FranckASSANI, est un rappeur béninois d'origine Nigériane ne le 27 Janvier 1988 a Kano au Nigeria.

Biographie

Blaaz, dit également UN SEUL MOT sous entend beaucoup de choses; Comme il a u souvent a le dire, " IL EST UNE ENIGME A ELUCIDER " . Fan entre autre de 2Pac, Biggie, Lil Wayne, Rick Ross, Eminem, Snoop etc.… , Blaaz commence très tôt par le BEATMAKING avant de réellement se lancer dans le Rap en 2006, écumant Soirées et radios. Il apparait pour la première fois sur l'album de FOOL FAYA ( A l'époque A.P.S )

En 2007, il sort avec Cyanogene le single HARD LYRICAL suivi de ALERTE ROUGE qui ont tellement marche que CCC ( Cotonou City Crew, Label de rap N1 au BENiN ) décide de travailler en projet avec lui. Ce fut une très bonne collaboration qui n'a eu de cesse que de grandir l'artiste qui commence par se faire remarquer a travers le single " Ou est ma monnaie " du CCC. Une mixtape de " Got money " de Lil Wayne ( Ft T.Pain ) qui fut d'ailleurs le son le plus joue sur tous les supports ( Radios, téléphones portables, interprétations etc. … ) en 2007.

Fort du succès d'estime de ce single, il récidive en 2008 avec la sortie du single " ALLER - RETOUR " qui aussi fut le single qui annonçait la sortie de son 1er Album intitule " GHETTO BLAAZTER " le 26 Décembre 2008 au Hall des Arts de Cotonou ( Concert plein ) avec la collaboration de KOBA ( Artiste Rappeur Gabonais pour EBEN ENTERTAINMENT ), MULUKUKU DJ et K-RINE ( Cote d'ivoire ) et ces gars du CCC. Cet Album ( Meilleures ventes qu'aucun rappeur n'a d'ailleurs jamais fait au BENIN avec Rupture de stock au Lancement ) lui a valu 2 trophées : Meilleur Album 2008 , Meilleur single 2008 avec le morceau " ALLER - RETOUR "

Ensuite se sont enchaines des Hits comme : TEMPS MORT, RIEN A PERDRE ( Feat BIG SNOW pour 3eme MONARCHIE ), BOUDDHA LOVE, MONEY MAKER ( Feat RIM - K ), YAOU WAYI ( Feat DIBI DOBO pour NOUVELLE DONNE et 3 GAMES ), JE SWAGG ( Feat ENIGHMA ) etc. …

Faisant la UNE de tous les médias, Blaaz est alors solliciter partout dans le BENiN et dans la SOUS REGiONS pour des concerts, des parrainages, des showcases, des kermès etc.…

Très vite, Blaaz grâce a une petite équipe dynamique montées connait un succès international grâce a internet et a la street distribution. Notons que jusque la Blaaz était en Auto Production

 


BIOGRAPHIE DE SAGBOHAN

Ancien batteur du groupe Black Santiago, rénovateur des rythmes vaudous, Sagbohan Danialou est surnommé l’homme « orchestre » pour son aptitude à jouer de plusieurs instruments...

 

Débuts

Enfant du Wémin (région de Porto Novo), Sagbohan Danialou est né en 1951 à Epkê, une banlieue de Porto-Novo, de parents originaires d’Abomey. Initié dès son jeune âge au maniement des percussions traditionnelles (tam-tam, gong, maracas, tambours du Kpahlouè et du Kpezi ...), ce futur auteur compositeur quitte son village à l’âge de 16 ans pour aller apprendre un métier : la céramique.. Il fait ses débuts comme percussionniste au sein de groupes de Cotonou dont Les amis de Cotonou, Philipps’band puis devient le batteur du fameux Black Santiago. Puis il se lance dans une carrière solo musique est profondément marquée par les rythmes vaudou du sud du pays et par sa foi musulmane.

L’Afro Band

Multi-instrumentiste, il monte bientôt l’Afro Band réunissant des artistes comme Magloire Ahehehinnou, (basse), Gabin Assouramou (batterie), Euloge Assouramou (guitare) , Alfred Quenum (sax), Samuel Gnonlonfou (trompette) Richmir Totah (Claviers) et Albert Ekue Mensah (congas/gongs). Au sein de cette formation, il explore les musiques traditionnelles du sud bénin qu’il orchestre de manière originale. Chanteur à textes, défenseur de la langue fon (langue officieuse du Bénin), Sagbohan Danialou a notamment composé une chanson qui retrace l’histoire du Bénin. Son morceau fétiche, "A mon nou dé houn Dou", une complainte à la mort de son oncle a été écrite en 1980.

Un centre de formation à la percussion traditionnelle

Auréolé de nombreux prix (ordre du mérite béninois en 1995, prix de l’artiste 2000, meilleur artiste auteur compositeur de l’année 2004 avec Gnonnas Pedro, Médaille de la créativité décernée par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle(OMPI)), Sagbohan Danialou est un farouche défenseur du patrimoine musical béninois et rêve de créer un centre de formation à la percussion traditionnelle à Porto Novo, la Fondation Fondahagbe..

 


BIOGRAPHIE DE SESSIME

 

Petite fille de feu GUEDOU GANGBE « le son du gon » Robert, grand auteur-compositeur des sonorités « Akodémin » dans les couvents d’Abomey à Zakpota, Sessimè naît à Covè où la culture traditionnelle est jalousement entretenue, portant déjà en elle les gènes musicaux. Dès l’âge de 13 ans, elle afficha ouvertement son amour pour la musique, le premier loisir auquel elle s’adonnait à la sortie des classes. Ne pouvant repousser sa passion de plus en plus forte pour la musique et comme poussée par une main-invisible, Sessimè intégra plusieurs chorales scolaires et paroissiales et des groupes de gospel qui remplaçaient valablement les écoles de musique quasi-inexistants au Bénin. Grâce à sa belle voix pure, claire et chaude, elle remporta à mainte reprises les premiers prix de bon nombre de jeux concours nationaux de chant, interprétant les stars comme Angélique Kidjo, Bella Bello, Céline Dion, Sade Adu, Whitney Houston, etc. Elle ne fut révélée au grand public que lorsqu’elle fut élue lauréate du jeu concours télé réalité: Coca-cola Stars-promo en 2007 dont la récompense fut la production de son premier album « POURQUOI » suivie d’une forte médiatisation locale s’étendant jusqu’au pays voisin: le Togo. Après la sortie de l’album promotionnel « POURQUOI » de tendance R’N’B, édité en 1000 exemplaires entièrement écoulés dès les deux premiers mois de sa mise en vente (ce qui est rare dans le domaine du R’N’B au Bénin), Sessimè enchaîna graduellement des concerts live à succès avec les meilleurs orchestres de la place : BLACK SANTIAGO, ADJAMALEFOU, SYMBIOSE, ECKOSOUND et surtout l’orchestre de la Société Béninoise de Brasserie (SOBEBRA) au sein duquel elle a presté comme chanteuse principale au minimum trois fois par semaine pendant deux ans à travers tout le Bénin. En 2010, Sessimé fut l’unique représentante du Bénin au 35ème festival international de danse et musique DARC-CHATEAUROUX en France. Elle fit ainsi la rencontre de milliers d’autres étoiles montantes venues de part et d’autre du monde entier et reçut divers modules de formation en danse et musique animés par une dizaine de professionnels internationaux. Talentueuse et dévouée, elle eut à partager featuring ou concert et autre avec plusieurs artistes aînés : Aïcha Koné (Côte d’Ivoire), Gadji Céli (Côte d’Ivoire), King Mensah (Togo), Queen Etémé (Cameroun) et John Arcadius (Bénin). Fort de ces diverses expériences, rencontres et échanges effectués, la jeune chanteuse, connue jusque-là sous le pseudo Kristel, retourne vers ses traditions musicales ancestrales et rentre en studio comme une adepte vodoun dans un couvent d’où elle ressort enfin, au dessus de toutes attentes, sous le nom original : Sessimè « sur les traces du destin » que porte son deuxième album « WAZAKOUA » de dix (10) titres lancé en Juillet 2011. Ce changement de nom justifie son abandon stupéfiant du R’n’B pour la musique de ses racines qu’elle façonne en world music.
Ainsi, WAZAKOUA est un carrefour entre la musique moderne et les rythmes traditionnels africains et béninois en particulier, car il laisse entendre les percussions gota, kpézin ou alèklé et les rythmes tchinkounmey, zinli, ou têkê, etc. Des paroles au style de chant, de l’arrangement au mastering, ce chef d’œuvre est apprécié par les professionnels et le public béninois et commence déjà à passer peu à peu les frontières. Il marque une évolution étonnante par rapport au premier album et le début d’une carrière professionnelle internationale pour Sessimè qui est considérée aujourd’hui comme une future ambassadrice mondiale de la musique béninoise sur les traces de la diva Angélique Kidjo. En 2011, l’album WAZAKOUA a permis à Sessimè de remporter tous les trophées de musique au Bénin. Ainsi elle reçoit les prix « Meilleur artiste de musique moderne d’inspiration traditionnelle » et « Meilleur clip vidéo » au Bénin Golden Awards 2011. Elle reçoit ensuite le grand prix africain « Meilleur artiste de musique moderne d’inspiration traditionnelle » au festival Sica 2011 (Star de l’Intégration Africaine). Enfin elle est consacrée « Artiste des auditeurs » et « Meilleur artiste de l’année » au Bénin Top 10 de l’ORTB.

 

Description
En deux albums, la jeune chanteuse SESSIME a défini les contours d'un style racé, à égale distance entre la richesse de la tradition béninoise dont elle est issue et les sonorités jazz, classique et rock avec lesquelles elle a grandi (modernisme occidental)
Passions du groupe
prestations "live", festivals, voyages, échanges, rencontres, partenariat ....
Artistes que nous aimons aussi

Angélique KIDJO, ASA, Richard BONA, Tracy Chapman, Lokua KANZA, Steve Wonder.

 


BIOGRAPHIE DE ZEYNAB

ZEYNAB ABIBOU OLOUKEMI de son vrai nom est née un matin du 25 septembre 1975 à l’hôpital MARIE THERESE HOUPHOUET BOIGNY  d’Adjamé en COTE D’IVOIRE .  issue d’une famille musulmane de plus de seize enfants, ZEYNAB est la huitième née d’un père ingénieur en électronique et d’une mère commerçante.

Bercée très tôt par la musique et par l’influence d’un père mélomane Zeynab  a eu comme référence des artistes de la chansons européenne tels que DALIDA, NANA MOUSCOURI, ALAIN BARRIERE, TINO ROSSI ,JEAN JACQUES GOLDMAN ,SERGES LAMA, GEORGES MOUSTAKI ,GEORGES BRASSENS,PATRICE ET MARIO etc.. de la musique africaine tel AICHA KONE, ALPHA BLONDY,FRANCOIS LOUGHA, BAILLY SPINTO ,RENE PELAGIE, BONCANA MAIGA, LES FRERES TOURE KOUNDA, NAYANCA BELL, MBILLIA BELLE, NPONGO LOVE TABOULLEY ROCHEREAU, KING SONY ADE ,YOUSSOU NDOUR ; etc.… aussi de la musique noire américaine tel que du jazz et le blues….

 

Toutes ces grands noms ont fait naître chez Zeynab une réelle passion pour la musique et son amour pour la RNB lui est venue de son frère aîné, lui, passionné des platines et aujourd’hui DJ dans une grande discothèque à Paris. Elle a participée avec brio à des concours scolaires télévisé à Abidjan et a ensuite rejoint arrivée au BENIN son pays d’origine, des orchestres de renoms pour des animations dans des cabarets ; puis a connu une réelle consécration en animant au KARAOKE BAR CHEZ ALEX un célèbre complexe hôtelier de la place.

Choriste, Zeynab a côtoyé sur scène et en studio de grandes stars nationales et internationales du moment d’où est parti son envole dans ce milieu tumultueux de la musique. Son premier album voit le jour en 2002 ; un album de quatorze titres démontrant bien ses influences musicales d’où la diversité des sonorités qu’on y retrouve. Son deuxième album sorti en 2004 aura la même couleur mais connaitra cette fois une touche particulière comme l’apport du talentueux LOKUA KANZA. Lauréate du très convoité trophée KORA en 2005 elle est nommée depuis 2007 AMBASSADEUR NATIONAL DE L’UNICEF du fait de son combat pour les enfants.